Ce qui me motive, c’est la rencontre avec de nouvelles personnes, de nouveaux sites, la formalisation spatiale de projets, la proposition d’une démarche soucieuse du vivant et des ressources.

La découverte d’un métier

Dans mes dernières années passées au lycée de Sèvres, en région parisienne, j’étais à la recherche d’un métier liant mes intérêts pour les arts plastiques et l’histoire de l’art. C’est là que j’ai découvert à la fois les Ecoles d’art à Paris et l’Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles recrutant avec un bac +2 minimum. J’ai fait le choix de poursuivre des études en histoire de l’art, jusqu’en Licence. De belles années, mais il me manquait de développer ma créativité et mon intérêt pour les plantes. Je me suis inscrite au concours de l’Ecole du paysage. 

Ce sont 200 candidats qui ont fait la même chose, pour une promotion de 30 élèves. Une épreuve, a été de dessiner dans le Potager du Roi à Versailles. Ce jour là, il a plu toute la journée. J’ai sorti mes pastels gras pour imperméabiliser un peu ma feuille et pas mes aquarelles. La pluie a cessé quand le temps était écoulé. Pendant quatre ans, l’Ecole, dans l’enclos du potager du Roi, a été celle de l’ouverture sur le monde. Grâce à la confiance que m’a donnée mon professeur Gilles Clément, je suis partie seule à Jakarta, en Indonésie, pour faire une étude sur le fleuve Ciliwung et les inondations (encore une histoire d’eau). 

Trois années après mon diplôme, je me suis installée en Lorraine, en tant que paysagiste indépendante, dans un tout petit village, à Marsal en Moselle, où l’on a extrait la saumure et le sel dès le Néolithique. 
Depuis, la création de l’Agence Skylab. paysage j’ai pu découvrir les richesses et la diversité d’une région transfrontalière.

Un projet, une question ?


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